Le Hope Festival était de retour le week-end dernier pour sa deuxième édition toujours à l'Hippodrome de Toulouse. On vous raconte ces deux belles journées passées dans la Ville Rose.
Créé en 2018 par les gérants de l'Opium, le Hope Festival revenait cette année les 20 & 21 Septembre à l'Hippodrome de Toulouse. Le festival nous proposait cette année une nouvelle formule sur 2 jours avec l'ajout d'une nouvelle scène, toujours dans un but caritatif.

La musique électronique pour la bonne cause
Cette année, les bénéfices sont reversés, non pas à une, mais à trois associations locales qui viennent en aide aux enfants :
Adepape 31, l'
Association Petit Coeur de Beurre et à la
Maison Des Parents Toulouse.
Dans la veine de ce que peut proposer l'
Opium Club tout au long de l'année, le
Hope Festival nous proposait cette année une programmation axée Progressive House et Trap/Bass Music. Ainsi, on pouvait y retrouver cette année un mélange entre jeunes artistes prometteurs et artistes confirmés (parfois très rare en France pour certains).
Les deux scènes étaient d'ailleurs confiées pour chaque journée du festival à des curateurs bien connus puisque les labels
Axtone et
Spinnin' ont pris en charge la programmation de la
Mainstage tandis que la
Barong Family ainsi que nous-même en compagnie des collègues de
Guettapen avons pris les commandes de la toute nouvelle
Hexis Stage.
Du côté des noms proposés, le festival accueillait des grosses pointures de la scène comme
Laidback Luke,
Shapov,
Chocolate Puma,
Moksi,
Ummet Ozcan,
Tujamo,
Cesqeaux avec des artistes en pleine ascension comme les
Magnificence,
Bellorum ou encore
Kosling.
Seul bémol de dernière minute, Benny Benassi, qui devait clôturer le festival, n'a pas pu assurer sa venue du fait d'un problème de transport. Un mal pour un bien puisque les sets de début de journée initialement prévu d'une durée de 45 minutes ont été rallongés à 1h et le closing a été confié à l'expert du Kung-Fu
Laidback Luke.
Gros point fort dans le déroulement du week-end, l'
Opium accueillait le samedi après-midi la première
Axtone Academy en compagnie de
Magnificence,
Shapov,
D.O.D,
Deniz Koyu et les membres du crew
Axtone où les jeunes producteurs ont pu recevoir les feedbacks des artistes sur leurs créations.
Difficile pour nous de ne pas parler des afters qui auront fait partie à part entière du festival. Toujours du côté de l'
Opium, les organisateurs nous proposait, sur le papier, une première soirée avec
Wax Motif et
SLVR le vendredi et
Magnificence et
Kosling le samedi.
Il n'en fut évidemment rien puisque la plupart des artistes étaient présents dans le club et se sont relayés aux platines tout au long des soirées. On a ainsi pu assister à des
Wax Motif B2B
Cesqeaux ou encore
Magnificence B2B
Shapov pour notre plus grand plaisir.
L'organisation
Revenons maintenant à l'
Hippodrome de Toulouse et au festival pour parler d'un point capital, l'organisation. Le festival nous proposait cette année deux scènes, la
Mainstage et la toute nouvelle
Hexis Stage.
La première est placée entre les tribunes (où se trouve l'espace VIP) et la piste de l'
Hippodrome tandis que la seconde est à l'entrée du festival. Côté design, la
Mainstage est équipée d'un décor avec un coeur, symbole du festival, ainsi que de deux panneaux LED. Celle-ci prend une nouvelle dimension à la tombée de la nuit avec de gros jeux de flammes et de pyros ainsi que la venue de performers en tout genre.
Du côté de la
Hexis Stage, résolument plus petite que sa grande soeur, la structure était assez simple avec 3 panneaux LED verticaux derrière le DJ et un autre horizontal devant les platines.
Les arbres autour ainsi que l'ajout de guirlandes de fleurs nous donnait l'impression d'être dans la forêt devant une scène intimiste. Plutôt sympa !
Entre les deux scènes, on pouvait retrouver plusieurs bars, 4 food-trucks locaux avec une cuisine diverse de qualité et un coin chill avec tables et transats, parfait pour se reposer et recharger les batteries.
Au niveau des temps d'attente, ceux-ci étaient résolument raisonnables en fin d'après-midi, notamment pour l'entrée avec un service quasi immédiat aux bars et food-trucks.
Les seules attentes notables étaient aux heures de pointes pour se restaurer ou encore pour récupérer les tokens, la monnaie du festival, lors du premier jour.
A noter également qu'un livestream assuré par
Studio K était disponible tout le week-end pour suivre une partie des sets de la
Mainstage. Les replays sont d'ailleurs toujours disponibles sur la
page Facebook du festival.
Public/Ambiance
Le public du
Hope, dans l'ensemble plutôt jeune, aura contribué tout le week-end à la réussite du festival. Une ambiance au beau fixe tout le long du festival avec des passages survoltés sur les sets les plus énervés de
Cesqeaux,
Moksi ou encore
Mike Cervello où les barrières de la
Hexis Stage s'en souviennent encore.
Un public également connaisseur puisqu'on a pu ressentir la vibe
Axtone et
Swedish House Mafia sur les sets de
Magnificence,
Shapov et
Laidback Luke qui aura passé beaucoup de classiques des suédois.
Bilan
La seconde édition du
Hope Festival aura été une très belle réussite. Ce festival a tout pour devenir une référence dans l'hexagone de part sa programmation rare et très qualitative, son public qui aura mis le feu à l'
Hippodrome de Toulouse tout le week-end et bien évidemment, son volet caritatif qui lui donne une saveur particulière.
Le côté convivial et festival à taille humaine est un vrai plus puisque les artistes sont très facilement abordables et font autant (voire plus ?) la fête que les festivaliers. On attend désormais de pied ferme l'année prochaine pour la troisième édition où nous serons de la partie sans hésiter !
Crédit Photo : Dorian Narayana / Nicolas Pavlic
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Article rédigé par MAMat
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