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Recap de l'Elektric Park 2019 !

Par Eva

Nous étions présents ce samedi 7 septembre 2019 à la 10ème édition du festival Elektric Park. Recap complet de cette journée !


Implanté sur l'île des Impressionnistes à Chatou dans le 78, non loin de Paris, l'Elektric Park qui attire près de 20 000 festivaliers, est l'un des rendez-vous EDM de la fin de l'été à Paris.



La programmation


Cherchant chaque année à diversifier son line-up, cette année l'organisation a su tirer les épingles de son jeu et nous proposer une programmation assez complète. Cette année on retrouve Boris Brejcha Boris Brejcha, Damien N-drix Damien N-drix, What So Not What So Not, Noisia, Angerfist Angerfist, Sam Feldt Sam Feldt, Vini Vici Vini Vici et bien d'autres dont vous pouvez retrouver les noms ci-dessous :



L'organisation


Au niveau de l'entrée, il n'y a pas de problème. Le passage est assez fluide et tout est correctement bien mentionné afin que l'on y perde le moins de temps possible. L'entrée est à la fête pour les 10 ans du festival !

Une fois la sécurité franchie, on se retrouve face aux lettres EPK pour Elektric Park. Certains festivaliers en profitent pour prendre leur photo de groupe ou individuelle devant ces initiales et y laisser un petit mot comme dans un livre d'or.

On passe à côté du saut à l'élastique, où les plus téméraires empruntent la nacelle d'une grue pour pouvoir s'élancer dans le vide. De notre côté nous continuons notre chemin jusqu'à arriver à la Yellow Stage, la MainStage du festival !



Les bars et food-trucks sont présents dans tout le festival avec des offres diversifiées comme des burgers, kebabs, croque-monsieurs, salades, pizzas, etc. Pour ce qui est des toilettes, il y a un peu d'attente qui reste tout de même acceptable. Des manèges sont dispersés dans le festival, dont le saut à l'élastique, mais aussi des auto-tamponneuses et un SpringBreak que notre team a pris plaisir à tester !



Les scènes


Au nombre de 4, on peut retrouver la Yellow Stage, la Red Stage, la Green Stage et la Black Stage. Côté design on garde le même style et la même ambiance que les années précédentes. Pour ce qui est de la Yellow Stage, on s'attendait à un spectacle un peu plus vibrant et différent de l'année dernière. L'enregistrement vocal du décompte du lancé des couleurs est resté le même que les années précédentes.



La majorité de la foule se concentrait à la Yellow Stage où les grands noms se produisaient bien que les autres stages n'aient rien à lui envier.



Quant au public on retrouve des adolescents venus faire la fête après cette première semaine de cours. L'ambiance est à la cool mais on se rend vite compte que la sécurité n'est pas à son maximum puisqu'on comprend que de nombreux jeunes sont dans un état assez inquiétant...



Les shows


Le point fort du festival est sans aucun doute son line-up, qui reste très diversifié permettant ainsi de répondre aux demandes de chacun. Avec près de 40 artistes, tous les shows sont uniques et il est difficile de rendre compte de chacun des sets tant ils sont divers et variés.

On notera les principaux : Boris Brejcha Boris Brejcha qui livre un spectacle à la hauteur de nos attentes, rassemblant toute la foule durant son set; Sam Feldt Sam Feldt et son show tropical de deep-house qui réchauffe l'ambiance jusqu'alors abonnée à la grisaille; Damien N-drix Damien N-drix et son incroyable énergie à faire vibrer le public; Oxia et son célèbre titre Domino ou encore Angerfist Angerfist qui renverse la Red Stage avec sa fougue Hardcore et son célèbre Anthem.

Noisia et Dirtyphonics ne sont pas en reste et offrent des shows de Bass Music totalement électriques, tout comme Vini Vici Vini Vici pour la trance qui n'est pas en reste ! Cette année encore, les shows sont à la hauteur des attentes et de l'idée que l'on se fait du festival : la découverte d'artistes et de styles différents pour un jeune public.

Les avis de la team


Alban


Cela faisait déjà quelques années que j'entendais parler de ce festival qui clôture la saison estivale. Malheureusement, à chaque fois j'avais toujours un bon argument pour ne pas pouvoir y assister. Cette année, j'étais disponible et j'ai voulu tenté l'expérience.

Après 1h15 de route, j'arrive à Chatou dans les environs de 12h. C'est assez compliqué de trouver une place à proximité du festival. Je ne tente même pas les parkings prévus un peu plus loin mais trouve finalement une place à 20 minutes à pied du festival.



L'entrée est fluide et après un rapide tour d'horizon des 4 scènes j'alterne entre la Yellow Stage et la Green Stage. Gros coup de coeur pour La P'tite Fumée et Arno Cost & Norman Doray en ce début d'après-midi. J'ai aussi adoré le live de Sam Feldt Sam Feldt et le set de Damien N-drix Damien N-drix. Enfin, j'ai pas mal apprécié Noisia. C'est assez osé de l'avoir programmé sur la Yellow Stage mais c'est un pari réussi.



La line-up est vraiment le point fort du festival et ce grâce aux partenariats noués avec des maisons d'artistes (Coucou Allo Floride !) et des marques fortes de l'industrie de la musique électronique.

Côté organisation, rien à redire au niveau des toilettes, de la restauration et de la sécurité qui pour ma part m'a semblé bien présente et plutôt réactive. Un grand bravo aussi aux bénévoles - et notamment à ceux qui s'occupaient des déchets - pour leur travail exemplaire.



Pour ce qui est des quelques petits points à revoir, j'aurais aimé plus de décoration au niveau des scènes. En effet, la MainStage ne prend vie réellement que la nuit, soit une durée de 4 heures environ. Beaucoup de personnes avaient aussi du mal à situer la couleur de chaque scène, une indication plus marquante comme un panneau au-dessus de la scène avec le nom de celle-ci serait à envisager.



Ensuite, pour ce qui est du système son : alors certes il y a des habitations non loin du festival mais se rendre compte que le meilleur système son (et de loin) était celui de la Black Stage (la scène la plus petite) n'est pas acceptable.



Pour finir, il est dommage que dans le prix du billet regular, les attractions n'y soient pas comprises. Je comprends que les VIP aient des avantages comme des terrasses, des toilettes privées et l'accès aux backstages mais les attractions font parties intégrantes du festival, il est regrettable qu'elles ne soient pas accessibles à tous ceux qui possèdent un billet.



En conclusion, jouissant d'une programmation diversifiée, Elektric Park est un festival sympa à faire avant la rentrée. Néanmoins, je peux comprendre la lassitude de certains qui aimeraient que le festival évolue non pas en terme de grandeur mais de qualité. Pour ma part, c'était une première fois intéressante, j'y reviendrai probablement l'année prochaine mais sous réserve de la programmation artistique.



Kévin


Le festival met en place des évolutions assez timides. Cependant, on perçoit une réelle volonté de s'inscrire dans la bonne voie en proposant des noms intéressants dans tous les styles, tout en faisant confiance à des artistes locaux qui se produisent sur la Mainstage. Petit bémol aux trois lancés des couleurs qui n'aident pas à la concentration de poussière, présente sur tout le site, mais davantage à la Yellow Stage.





Mathieu


Reconduisant depuis 10 ans maintenant son festival, Joachim Garraud et toute son équipe nous accueillait une nouvelle fois (la troisième personnellement) sur l'île des Impressionnistes de Chatou pour l'édition 2019 d'Elektric Park.

Essayant toujours de se démarquer des autres gros festivals en proposant une programmation qualitative malgré un budget moindre, cette année ne dérogeait pas à la règle avec la présence d'artistes qui me tiennent particulièrement à coeur comme Boris Brejcha Boris Brejcha, Oxia, les Dirtyphonics, Madben, Arno Cost & Norman Doray ou encore Jacidorex.

Même si le festival reste sur la même base en terme d'organisation et de scènes (toujours un petit regret personnel pour la Blue Stage de l'époque), la formule est bien rodée et fonctionne toujours. On sait qu'on ne vient pas à Elektric Park pour en prendre plein les yeux mais plutôt plein les oreilles.



Le plus gros point fort du festival reste selon moi sa programmation très variée qui nous permet de passer de style en style en parcourant l'île des Impressionnistes. L'aménagement du site en mini parc d'attractions ravira également les festivaliers qui viennent surtout pour se défouler après la fin de l'été.



Conclusion


Pour cette édition anniversaire, on attendait de l'organisation des nouveautés visuelles, mais également au niveau des animations, des décors, de l'ambiance en général. Le cadre est toujours aussi idéal mais on constate que le potentiel du festival n'est pas exploité à son maximum.

Cependant, le point fort du festival, comme chaque année, est bien le line-up. On se rend compte qu'il y a de la recherche et une programmation élaborée avec soin afin de répondre à tous les goûts. Rendez-vous donc en 2020 pour la 11ème édition de l'Elektric Park et une prise de risques peut-être un peu plus affirmée !


Crédit Photo : Théo Feger - Sébastien Leconte - Alban Sauty
Eva Article rédigé par Eva
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Sam Feldt Sam Feldt
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Boris Brejcha Boris Brejcha
Angerfist Angerfist
Vini Vici Vini Vici