Ce week-end du 14 juillet, l'EMF aka Electrobeach Music Festival donnait rendez-vous du côté de Barcarès pour son édition 2019. Une grosse partie de l'équipe ClubbingHouse.com était présente sur place, voici le recap.
L'organisation
Toujours situé aux jardins du paquebot Lydia du Barcarès, le festival a installé son camping à quelques minutes à pied, le temps de traverser une avenue remplie de food trucks et stands.
Après quelques soucis au niveau de la gestion des flux pour accéder à l'événement ou aux banks (pour recharger son bracelet cashless) et autres stands, l'
EMF s'est considérablement améliorer à ce niveau là depuis quelques éditions, si bien qu'il est rare d'attendre plus que quelques minutes, même aux heures de pointes. Un point évidemment important pour l'expérience d'un festival.
A ce niveau là d'ailleurs, on a apprécié des organisateurs l'ajout de nombreuses tables dans différents espaces du festival et notamment la création d'un espace « Chill » avec plusieurs tonnes de sables importées, des transats et tables installées avec des brumisateurs géants (qui n'étaient pas de trop vu la météo !). Il y avait également plus de stands de nourriture, et plus diversifiés. Toujours un plus.
Les scènes
Cette année, les organisateurs ont décidé de supprimer la « Beach stage » pour se concentrer sur les 3 scènes : « Main stage », « Techno Stage » et « Hard stage ».
Main stage
Compte tenu des soucis niveau météo / sécurité (le fameux vent...), il n'est pas possible à l'
EMF de s'axer sur une scène « Décors », du coup le festival a poursuivi sur une scène « écrans à Led », avec toutefois une disposition différente de ceux-ci.
Techno stage
A l'instar de l'année dernière, on a retrouvé la scène entourée des échafaudages sur lesquels sont installées des lights. Pour le premier jour, El Row a évidemment apporté sa touche personnelle à la scène, les jours suivants, celle-ci était beaucoup plus sobre, un peu fade en journée.
Hard stage
La scène « Hard », toujours les pieds dans le sable, était positionnée derrière le Lydia, avec différents véhicules de guerre présents.
Le public / L'ambiance
Éternel bémol des festivals sur le territoire français : le public. Comme à chaque fois, la plupart des personnes présentes sont plus des « fetards » que des festivaliers. Pour certains, aller en festival c'est aller en féria.
En couplant cela avec la relativement faible culture musicale electro en France, on se retrouve avec un public pas très curieux et qui ne réagit qu'essentiellement sur les morceaux qu'il a déjà entendu... très souvent.
Évidemment, on parle surtout de ce qui ne va pas, mais pour pas mal d'artistes, il était possible de remarquer des fans/communautés qui se sont déplacés pour assister à ces performances...
Bilan
Devenu le plus gros événement electro de France en quelques années,
Electrobeach continue d'évoluer à chaque édition, cette année le festival a décidé de marquer le coup côté « expérience » avec nombreux nouveaux aménagements. Une très bonne initiative.
Au niveau de la programmation, le « grand public EDM » aura peut être été déçu de voir moins de « superstars » que les éditions précédentes, mais la programmation était tout à fait intéressante sur les 2 autres scènes, et même sur la Main stage avec des artistes que l'on a pas forcément l'habitude de voir chez nous, et dans des genres qui changent.
Même s'il y a eu quelques ratés (parfois de la responsabilité du festival, parfois non)
Electrobeach reste un rendez-vous important de la saison des festivals en France et continue son bonhomme de chemin pour se frayer un nom sur la scène européenne !
Crédit Photo : DRUXS, WeeNight, Nicolas Pavlic, Sebastien Leconte
 |
Article rédigé par Olivier Brilleau
|
