C'était l'événement du week-end dernier, le festival américain Lollapalooza posait ses valises pour la deuxième année consécutive à l'Hippodrome de Longchamp de Paris. Nous étions sur place et on vous raconte cette édition 2018 avec, bien évidemment, un focus sur la scène électronique.
Avant de lire notre compte-rendu, nous vous proposons de découvrir notre partenaire casinolariviera.net, l'un des meilleurs casino en ligne français.
Il est devenu en seulement une édition l'un des festivals incontournables de l'hexagone, le Lollapalooza, dont la maison mère se situe à Chicago, a désormais un pied à terre à Paris depuis 2017.
Accueillant près de 60 000 personnes par jour sur l'Hippodrome de Longchamp, le mastodonte américain faisait son retour cette année les 21 et 22 juillet. Retour sur une édition 2018 qui aura tenu toutes ses promesses notamment du côté de la Perry's Stage et sa programmation électronique.
La programmation
Après les passages de The Weeknd, Lana Del Rey ou encore les Red Hot Chili Pepers l'an dernier, cette année les organisateurs ont misé sur Depeche Mode, Gorillaz, The Killers, Travis Scott ou encore Dua Lipa pour ce qui est des têtes d'affiches.
Côté électro, le line-up avait tout d'un festival américain des plus violents avec
Excision,
Rezz,
Dillon Francis,
Diplo,
Valentino Khan, Slander, RL Grime, Troyboi, Krewella et, au milieu de tout ce beau monde, la légende allemande
Paul Kalkbrenner.
A noter la faible présence de français dans cette programmation avec seulement Vald, Nekfeu, The Blaze, BB Brunes, Dadju et Basstrick pour la scène électronique.
Dommage également que cette année aucun after officiel n'ait été programmé. Une décision regrettable d'autant plus que l'an dernier plusieurs soirées avaient été organisées notamment à
La Clairière ou étaient présents Kayzo, Pegboard Nerds et les Loge21.
Organisation
Outre la programmation, si on devait citer un gros point fort du festival ce serait évidemment son organisation. Quasiment aucune attente du week-end que ce soit pour l'entrée qui, même si le chemin pour arriver aux contrôles est particulièrement long, reste extrêmement fluide, pour les toilettes ou encore les stands de nourritures et boissons.
Les rares files d'attente à éviter étaient comme d'habitude celles des heures de pointe pour aller manger ou pour recharger son bracelet mais le nombre de stands permettaient facilement de passer au travers.
Des stands extrêmement nombreux et variés avec des produits de qualité notamment du côté du
LollaChef où ce sont des chefs reconnus comme Jean Imbert ou Denny Imbroisi qui se chargeaient de la carte. A noter également un excellent espace presse avec massages, coktails, tatouages et espace chill.
Côté décoration et stands, la mini Tour Eiffel a été remise en place cette année au centre du festival, un espace
LollaPlanete sur le thème de la protection de l'environnement, de nombreux stands de marques ou encore le
Kidzapalooza, espace dédié aux enfants avec des concerts et animations.
Les scènes
4 scènes sont reparties au coeur de l'Hippodrome de Longchamp, la
Mainstage 1 et la
Mainstage 2 qui accueillent les grosses têtes d'affiches du festival et qui sont actives à tour de rôle pour ne pas perdre de temps à installer les scénographies (à part quand Nekfeu décide de faire un battle avec The Killers), l'
Alternative Stage qui accueillait entre autres Vald, The Blaze et Parov Stelar, et la
Perry's Stage qui hébergeait l'ensemble de la programmation électronique.
Pas de changement concernant les trois premières scènes par rapport à l'an dernier niveau design et équipements. La
Perry's Stage à, quant à elle, bien évoluée puisque celle-ci est désormais couverte et équipée de panneaux LED bien plus imposants.
Une scène qui nous coupe du reste du festival dès qu'on pénètre dans la tente et qui permet une vraie immersion dans le show malgré que ceux-si se déroulent quasiment tous de jour.
Gros point noir qui nous rappelle étrangement
l'Electrobeach Music Festival qui s'est déroulé une semaine plus tôt, la poussière. Aucun revêtement de sol mis en place qui rendait l'air presque irrespirable sur les pogos et les jumps de la foule... Très désagréable !
Le public
Le public était similaire à l'année passée, énormément diversifié en terme d'âges au vue de la programmation et, gros festival américain oblige, composé de beaucoup d'étrangers dans une vibe très
Coachella.
Au niveau de la
Perry's Stage, l'ambiance fut bouillante tout le week-end. Parfois peu remplie, nul doute que les personnes présentes devant les artistes étaient venus pour eux et connaissaient leurs sons sur le bout des doigts. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça fait plaisir d'avoir à faire à un public connaisseur !
Une ambiance survoltée sur les sets les plus violents avec des pogos très épicés sur tous les drops, des headbangers dans tous les coins, des tee-shirts en masse à l'effigie des artistes, le public de la
Perry à clairement fait le job pendant ces deux jours.
Les sets
Day 1
On ouvre le bal des sets avec
Valentino Khan programmé à 16h30 le premier jour. L'américain, malgré un problème technique de quelques minutes, n'était pas venu faire dans la dentelle à Paris. Un set Trap/Bass House monstrueusement efficace qui n'a laissé aucun temps de répit aux festivaliers.
Le moustachu en a profité pour passer ses sons "Lick It", "Pump", son tout dernier "Feel Your Love" ou encore l'indémodable "Deep Down Low" repris en coeur par la foule.
Après la Future Bass de San Holo, c'est la canadienne
Rezz,
dont le deuxième album sortira prochainement, qui s'est emparée de la
Perry's Stage (étonnamment peu remplie surtout en fin de show) avec son style si dark.
Un set composé des extraits de son prochain album dont le dernier "Flying Octopus" mais aussi des sons de son premier album
Mass Manipulation comme "Drugs" ou "Relax". Grosse prestation de la canadienne !
Il est temps de passer maintenant à monsieur
Paul Kalkbrenner ! La légende allemande venue faire la promotion de son album
Parts Of Life sorti en mai dernier a attaquer directement les hostilités par le mythique "Sky and Sand".
Avec une caméra fixée sur sa table de mixage et une sur son visage, l'allemand a alterné entre les extraits de son dernier album et ses classiques "Torching", son remix de "Te Quiero" de Stromae pour finir par "Aaron" et un sit down improvisé par la foule. Une belle manière de remercier
Paul Kalkbrenner pour cette magnifique balade d'1h15.
L'homme à tout faire,
Diplo, était chargé de clôturer la journée sur la
Perry's Stage. Pourtant vu la semaine dernière à l'
Electrobeach Music Festival, l'américain a livré un set très différent qui a fait le job dans une tente quasiment pleine.
S'adaptant à son public, le boss de
Mad Decent n'a pas hésité à passer autant de Trap que de House avec un long passage consacré au rap français comprenant des sons de Vald et de Soprano entre autres (pourquoi pas même si le public n'était pas forcément venu pour ça). Gros set qui a parfaitement conclue cette journée.
Day 2
Outre le turn-up monstrueux de Vald, la voix angélique de Rag'N'Bone Man sur l'
Alternative Stage et le closing de Gorillaz sur la
Mainstage, la deuxième et dernière journée du
Lollapalooza Paris était encore bien garnie en terme de musique électronique avec la venue de
Dillon Francis,
Excision, RL Grime, Krewella ou encore Slander.
On débute avec le duo américain qui, programmé un peu avant 17h, a complètement retourné la
Perry's Stage de leur Trap US. Les Slander, débutants sur du Eminem, ont passé leurs classiques "Gud Vibrations" avec NGHTMRE, "Superhuman", leur collab " Drop It" avec Basstrick qu'ils ont invité sur scène pour l'occason et un finish sur "After All" et un mur de la mort. Du grand Slander !
S'en est suivit le talentueux RL Grime et ses classiques Trap comme "Core", "Era" ou encore "Tell Me" avec What So Not qui ont complètement conquis la foule présente en nombre pour la venue de l'américain.
Autre américain très attendu pour son retour en France, le déjanté
Dillon Francis. Armé de ses visuels toujours aussi délirant, Dillon nous a servi une heure de Moombahton avec ses tubes "Need You", "Not Butter', "Bun Up The Dance" ou encore "Get Low".
Dillon Francis a également rendu hommage à Avicii sur le remix de Skrillex de "Levels".
L'américain nous a aussi fait profiter des extraits de son
prochain album dont il a confirmé la date de sortie avec "Ven", "Look At That Butt" ou "Sexo".
On termine cette journée en beauté avec la venue exceptionnelle d'
Excision qui se fait très rare dans notre pays. Son public d'headbangers a bien évidemment répondu présent avec des tee-shirts à son image dans tous les sens et une ambiance survoltée pendant tout le set.
1h15 de Dubstep surpuissante, clôturée par son "Rumble" en collab avec Space Laces, avec des visuels à couper le souffle dont seul le patron du festival
Lost Lands a le secret. Un show à voir au moins une fois pour tout amoureux de Bass Music !
Conclusion
Une seconde édition du
Lollapalooza Paris totalement réussie une nouvelle fois notamment grâce à une organisation très bien rodée. La forte marque du festival l'a fait s'imposé comme un événement incontournable en France pour tous fans de Rock/Rap/Pop/Electro.
Un show électronique à l'américaine très axé Bass House/Trap qui a ravi autant le public que les artistes (même si quelques bangers comme "Whistle" de 4B & Teez ou "The Drop" de Gammer ont beaucoup été joués). Reste a modifier ce problème de poussière du côté de la
Perry's Stage et tout sera parfait.
Rendez-vous l'année prochaine !
Crédit Photo : Afterdepth / Nicko Guihal
|
Article rédigé par MAMat
|