La drogue, c'est mal. Derrière cette phrase très souvent lue ou entendue, se cache une réalité : la drogue est très présente dans notre société. Depuis longtemps associée aux musiques électroniques, une étude a tenté d'établir des statistiques sur l'état actuel de la consommation de drogues en festivals.
Qui consomme quoi, et où. C'est plus ou moins avec ce questionnement que TickPick, une billetterie en ligne, a mené son enquête, afin d'aboutir à différents résultats, selon le festival, la substance ciblée, et même qu'on soit VIP ou non.
Sans grande surprise, l'alcool est de très loin le produit le plus consommé en festival, car légal et en vente « officielle ». 3 festivaliers sur 4 en sont clients. Pas de grande surprise non plus pour la seconde marche de ce podium insolite, occupée par la marijuana. Bien qu'illégale dans la grande majorité des évènements, elle reste relativement facile à trouver, et les autorités, selon la zone géographique, sont plus ou moins tolérantes.
En matière de festival, pas réellement de surprise non plus : c'est bien le Burning man qui truste les premières places en matière de substances consommées. Sa philosophie d'espace de liberté, de tolérance, d'expériences, y contribue certainement beaucoup. L'UMF de Miami et l'EDC de Las Vegas, évènements majeurs de la culture EDM, sont également très bien représentés, avec près de 10% de leurs participants qui reconnaissent prendre de la MDMA, ecstasy ou cocaïne.
Il y aurait énormément à dire, au-delà du simple constat que provoquent ces différents résultats. Le cliché du clubber toxicomane existe depuis l'avènement des musiques électroniques, et sa diabolisation dans les années 90. Ce cliché, qui se vérifie ici, est pourtant à pondérer : les usages ont changés, les consommations également, et surtout, les générations actuelles sont sensibilisées et responsabilisées.
Article rédigé par Johann |