Dans le cadre de leur tournée européenne, Zeds Dead était à Paris ce samedi soir, et plus précisément au désormais très connu Zig Zag. Autant vous dire qu'ils ont pas fait les choses à moitié.
On ne présente plus le Zig Zag, célèbre club parisien qui enchaîne les artistes connus et reconnus. Ce samedi, la tête d'affiche était Zeds Dead et il y a du monde qui a fait le déplacement. Étonnamment à 1h30 du matin, il n'y avait pas vraiment de queue à l'entrée. La foule était arrivée de bonne heure, avec leurs préventes, et ne voulaient pas rater San Holo qui assurait le warm-up. Ce que j'aime bien dans cette boite, c'est que même quand tu attends au vestiaire pour poser ta veste, tu vois quasiment le DJ et t'es en face des enceintes. En gros on a kiffé alors qu'en général c'est juste agaçant de perdre dix minutes pour essayer de se débarrasser de sa panoplie d'hiver.
Après l'ouverture de Sicarmy, c'est San Holo aux platines, qui avait pour mission de nous faire monter en pression avant l'arrivée de Zeds Dead. Mission réussie, voir même mieux encore. La foule était en délire et a bien accroché à son set orienté Bass House, Future Bass, Dubstep et même un peu Hip Hop. Bon, il a tenté de mettre un petit remix de PNL, on a tous été surpris, mais ça n'a pas arrêté l'euphorie qui s'est rapidement manifestée par des pogo à l'avant de la foule. L'ambiance était tellement chaude que personne n'a remarqué qu'il avait dépassé de dix minutes le planning.
Arrivent enfin Zeds Dead, alors que le public est au sommet de son excitation. Les pogos n'ont fait que grossir, et une bonne moitié de la foule commençait à se laisser entraîner dans le délire. Les DJs canadiens n'ont rien fait pour calmer ça, enchaînant des tracks de Future Bass, Drumstep et Dubstep à foison. A la fin du set, on avait pas vu les minutes défiler tellement c'était dynamique et sans temps mort. Ils sont restés fidèles à leur style, pour proposer un set de haut niveau. Aucune fausse note, on est tous d'accord pour dire qu'ils ont envoyé du lourd et que la soirée faisait partie du top de l'année 2016 dans ce registre musical. Enfin, c'est Omar LinX qui avait la responsabilité de faire l'after. Mention également pour l'orga puisque j'ai été agréablement surpris par la fluidité dans la circulation tout au long de la soirée, comparé à ce qu'on a déjà pu vivre par le passé.
Crédit Photo : Gaëtan Tracqui
Article rédigé par Adrien Polak |