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Six ans après Aleph, Gesaffelstein signe son grand retour !
Par Thilan_del
Près de 6 ans après la sortie du très réussi « Aleph », Gesaffelstein sort aujourd'hui son deuxième album tant attendu : « Hyperion ». Cela faisait des mois que le producteur avait annoncé son grand retour sur les réseaux sociaux provoquant un torrent de réactions et une hype autour du nouvel album. Cette longue attente en valait-elle la peine ?
Il y a quelques semaines, le producteur lyonnais dévoilait la mystérieuse pochette de son dernier album ainsi que sa tracklist qui nous avait mis l'eau à la bouche. On y retrouve des collabs avec de grands artistes : Pharell Williams ("Blast Off"), The Weeknd ("Lost In The Fire"), Haim ("So Bad") ou encore The Hacker & Electric Youth ("Forever").
« Hyperion », c'est l'intitulé du second album de celui qu'on surnomme « Le prince de la techno », mais c'est aussi l'un des titans de la mythologie greque. « Celui qui est au dessus » en grec ancien a pour caractéristique d'être le Dieu de la lumière céleste. En lien étroit avec la pochette très minimaliste qui ne laisse apparaître qu'un petit faisceau lumineux sur ce qui semblerait être un miroir.
L'espace de 40 minutes, Gesaffelstein nous embarque dans son univers toujours sombre et envoûtant, bien que très différent de ce à quoi on pouvait s'attendre. « Hyperion » démarre avec une intro saisissante qui nous emmène vers « Reset » et « Lost In The Fire » sortis il y a quelques mois.
On découvre a posteriori la track la plus courte : « Ever Now », sûrement l'une des plus étonnantes. Elle reprend les codes de la BO de science fiction en y ajoutant des synthés 80's, ce qui lui donne un côté spatial unique.
De plus, elle permet une très bonne transition sur « Blast Off », un titre aux sonorités disco sublimées par les vocals de Pharell Williams.
A la suite, Mike Lévy nous dévoile ses deux dernières collaborations : « So Bad », en featuring avec le groupe de pop américain Haim, un titre très calme mais avec une puissante bassline.
Et « Forever » en collaboration avec The Hacker, accompagné par la voix de Bronwyn Griffin du groupe Electric Youth. À l'image de l'album, cette track nous replonge dans les années 80 avec des synthés très particuliers et un grain volontairement vieillit. La deuxième partie du titre est très différente avec des sons techno futuriste qui font le lien avec les deux tracks suivantes : « Vortex » et « Memora ».
Gesaffelstein clôture son dernier album avec une longue outro de 10 minutes intitulée « Humanity Gone », qui nous laisse sur une note très douce, vraiment loin de ce qu'à l'habitude de proposer le producteur français.
Après six longues années d'absence, l'auteur de « Pursuit » et « OPR » était attendu au tournant par ses fans qu'il avait laissé bouches bées en 2013.
A peine l'album sorti, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour les fans de la première heure c'est une grande déception, ils ne s'attendaient pas à un tournant aussi pop dans la carrière du « Dark Prince ».
Même si c'est un très bon album grand public, pour beaucoup d'adeptes, « Hyperion » ne satisfait malheureusement pas les attentes.
Gesaffelstein de retour avec #hyperion, j'attends toujours un morceau hyper violent qui n'arrivera pas.. pas de saignements d'oreilles cette fois-ci 😭 (love you anyway)
On souhaite vraiment que cet album inaugure le retour de Gesaffelstein sur le devant de la scène électro avec des futures productions plus proches de ce qu'attend son public.
Nous en saurons certainement plus sur ses intentions musicales à l'occasion de ses shows à Coachella les 14 et 21 avril.