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Encore une mauvaise nouvelle pour Ibiza !

Par Johann

Et si se loger à Ibiza s'avérait encore plus compliqué, et couteux, que les années précédentes ? C'est ce qui risque d'arriver aux touristes et clubbers dès cet été. En cause, un durcissement de la réglementation pour lutter contre l'offre locative sauvage.


Ibiza reste, d'année en année, une destination phare de l'été. L'île blanche offre un cadre paradisiaque, une qualité de vie au-dessus de la moyenne, et est particulièrement accessible depuis l'Europe. Son statut de place forte de la musique électronique fait qu'on y croise autant de touristes plagistes que de clubbers avertis. Le marché de l'hôtellerie et de la location y est donc particulièrement florissant, d'autant que la destination se place dans le top 10 des plus chères du monde.



Avec le développement des plateformes de location touristique, c'est toute une nouvelle économie qui se crée. Au-delà des traditionnels hôtels et clubs de vacances, voilà que les résidences particulières deviennent également des lieux pouvant accueillir des touristes, toujours plus nombreux. La situation est telle qu'elle est désormais qualifiée de "jungle immobilière", entrainant une hausse des loyers, et contraignant un nombre croissant de travailleurs à s'éloigner des villes, ou vivre dans leur camionnette.



C'est à cette situation que souhaite s'attaquer différentes communes de l'île. A l'instar du district de Santa Eulària des Riu l'an dernier, différents conseils municipaux élaborent une réglementation interdisant l'offre locative aux touristes, quels qu'ils soient, en dehors des zones hôtelières. La principale cible de tout cela, c'est bien entendu AirBnB, la célèbre plateforme de réservation de logements particuliers. Celle-ci se dit prête à travailler avec les autorités, afin d'aboutir à un consensus.



Vincent Torres, directeur général du département du tourisme du Conseil de la Ville d'Ibiza souhaite "changer la situation de location au bénéfice des résidents à long terme de l'île". Dans cette optique, ce sont de lourdes amendes qui sont prévues, autant pour les propriétaires enfreignant la loi (environ 40 000 euros) que les plateformes (environ 400 000 euros). Cela ne semble, pour le moment, décourager peu de monde. Il est vrai qu'à 230 euros (en moyenne) pour se loger une journée, il y a d'importants bénéfices à faire...


Johann Article rédigé par Johann