Berlin bouge pour sa vie nocturne, mais Londres n'est pas en reste. La capitale anglaise vient d'annoncer des mesures fortes et inédites afin de préserver sa vie nocturne.
Quelques jours après l'annonce des engagements berlinois en faveur du monde de la nuit, et de la préservation de leur image de marque en la matière, c'est au tour de Londres, également réputée pour la qualité de sa vie nocturne, de présenter des mesures très concrètes.
Elu en 2016, le nouveau maire, Sadiq Khan, était source de beaucoup d'espoirs et de changement. Ses actes semblent pour le moment à la hauteur des espérances. En effet, la mairie vient de présenter un plan visant à soutenir l'économie nocturne... en mettant les promoteurs immobiliers à contribution. Le communiqué officiel ne laisse pas de place à l'ambiguïté sur sa réelle volonté. Il est annoncé clairement que "les arrondissements devront refuser les offres de promoteurs qui n'ont pas clairement prouvé comment ils pourront gérer l'impact sonore".
Il faut dire que le bilan des 10 dernières années est assez dramatique : un quart des pubs et la moitié des clubs ont mis la clef sous la porte, en grande partie à cause du développement immobilier et de la pression que met le nouveau voisinage aux autorités, concernant les nuisances sonores.
C'est tout un pan de la culture londonienne qui est ainsi impacté par l'expansion immobilière, et l'économie locale en souffre particulièrement. Le maire a donc annoncé une mesure particulièrement forte : ce sont les promoteurs des nouveaux aménagements résidentiels qui devront assumer le cout de l'insonorisation des établissements, pubs, clubs ou salles de concert, situés à proximité. Aucune réaction à ce jour des principaux concernés, mais nul doute que cette déclaration se verra opposer quelques résistances...
Et nous, en France, on s'y met quand ?
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Article rédigé par Johann |
